Où acheter de la mode seconde main sur Internet ?
pow pow pow on n'est pas d'humeur vantardes mais être parmi les 8 shops sélectionnés par ELLE pour acheter de la seconde main, aux côtés des grands que sont Vestiaire...
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Pour les plus flemmard, on vous retranscrit le début ici :
par Matthieu Bobard Deliere
Ce n’est une surprise pour personne, la mode est l’un des secteurs les plus polluants au monde. De nouvelles manières de consommer sont possibles, notamment l’achat de vêtements de seconde main sur le net.
Nous ne pouvons plus consommer la mode de la même façon qu’il y a quelques années. La prise de conscience écologique nous met face à nos habitudes destructrices pour la planète. En effet, selon le site spécialisé « Minuit sur Terre » 100 milliards de vêtements seraient vendus chaque année dans le monde. Il s’agit de la deuxième source de pollution mondiale avec 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre émis, soit 2 % des émissions totales. L’eau potable utilisée pour produire les vêtements correspondrait à 4% de l’eau potable disponible dans le monde. Sans parler des conditions humaines désastreuses dans lesquelles sont produits ces pièces. Il y a urgence. Alors comment continuer à s’habiller tout en respectant la planète ? Cela commence en achetant moins, notamment de fast-fashion, ou alors en s’habillant chez des marques éco-responsables qui produisent de manière éthique. On peut, aussi, privilégier les vêtements qui ont déjà servi et ainsi contribuer à l’économie circulaire.
Les vêtements de seconde main sont un moyen de ralentir le fléau écologique de la mode.
« C’est un acte d’engagement qui permet de consommer mieux et de valoriser les savoir-faire de l’industrie textile. L’achat de seconde main permet de se démarquer et de créer sa propre identité », nous explique Stéphanie Calvino, consultante mode pour Leboncoin et fondatrice de « Rencontres Anti Fashion ».
En effet, c’est une façon abordable d’adopter un style unique, même avant-gardiste et conscient. Si la façon traditionnelle de shopper des vêtements en seconde main consiste à se rendre dans les fameuses friperies ou boutiques vintages, il est également possible de s’en procurer par Internet. Et à l’heure du Covid-19, c’est une sacrée aubaine. Les sites de mode de seconde main fleurissent à toute allure, créant un véritable élan afin de contrer l'immense mastodonte de la fast fashion.
« Si par le passé l’industrie de la mode était sur un modèle d’uniformisation, aujourd’hui l’idée est de se différencier. Le web, les réseaux sociaux ont permis de se nourrir d’un point de vue stylistique et de devenir des créateurs. Ce mode de consommation permet également de faire de réelle économie. On constate aussi que les personnes sont moins attachées à leur bien de consommation, elles ont plus envie de faire circuler et de continuer à sourcer », analyse Stéphanie Calvino.
Avant tout, il faut être prêt à acheter des vêtements ou des accessoires qui ont déjà été portés. Nous avons tellement été habitués à ne se procurer que du neuf que parfois il faut un petit déclic pour consommer autrement. Il est important, aussi, d’enlever de sa tête l’image de la friperie poussiéreuse et ringarde. Il en existe encore, heureusement, et on les adore pour leur authenticité. Mais l’offre est, aujourd’hui, très vaste et de qualité. Ensuite, c’est un véritable jeu comme nous confirme la Stéphanie Calvino : « [Il faut] être curieux, oser et prendre le temps pour sourcer : fouiller, se mettre des alertes sur Leboncoin et y sélectionner un maximum de filtres, demander un maximum de renseignements, de photos… » Cela peut, en effet, éviter les déconvenues lors de la réception du vêtement.
Mais selon la consultante mode, les pièces vintages sont très souvent de bonne qualité : « La majorité des pièces de seconde main racontent le passé de l’industrie textile où le savoir-faire était précieux et les matières utilisées étaient plus nobles. L’intérêt de cette pratique est d’aussi d’éveiller les acheteurs aux compositions des vêtements et ainsi s’éduquer. »
Alors, à qui le tour de chiner ?
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